COMPAGNIE DU COIN · Compile
COMPAGNIE DU COIN · Compile

Spectacles musicaux théâtralisés, conçus pour l'espace public

La Cie du Coin est un collectif de musicien.ne.s, d’ acteur. ice.s, de passionné.e.s d’improvisation qui ont en partage un sens de la curiosité et un goût pour le mélange des genres et des disciplines. À travers ces différentes formes artistiques, la Compagnie du Coin s’attache à proposer aux publics des formes atypiques, des expériences à vivre dans l’espace public, avec comme média principal la musique et un goût certain pour l’absurde et l’immersion momentanée dans une liberté fantasmée et libre de droits.

un collectif depuis 1998

Fondée par Nolwenn Jézéquel et Sébastien Rouiller, la Compagnie du Coin sort de terre à Tours en 1998 autour d'une première création : "Jour de Noces", pièce courte où pantomime, cinéma en noir et blanc et musique en direct sont mêlés. L’orchestre d'accompagnement devient vite un spectacle à lui seul : « l'Orchestre DUCOIN ». L'année suivante naît « l'Espérance de St Coin », fanfare phénomène, ovni sonore municipal. Les jalons sont posés. La musique avant tout, profonde, ouverte à tous les possibles, savamment populaire. Et l’espace public en toile de fond.

Défendant les spectacles à grand format (de 6 à 20 artistes), la Compagnie du Coin a pour lignes artistiques :

- Des écritures spécifiques à l’espace public

- La manipulation du public

- Le goût pour les mots, le texte, le sens et les non-sens

- Une transversalité inhérente à la diversité des forces en présence dans le collectif

- La composition d’un répertoire musical original.  

 

Depuis le départ de l’aventure, nous nous formons régulièrement, en faisant appel à des regards extérieurs, (Ludovic Paillat, Alfred Spirli, Elodie Curado, Matthias Penaud, Béatrice Moreno, etc..) que nous sollicitons pour travailler sur un module précis : le choeur théâtral, la danse, la déambulation dans l’espace public, l’improvisation, etc..

Depuis 2012 nous est venu l’envie de formaliser davantage notre travail, de se frotter à l’écriture de véritables pièces musicales et narratives, nous éloignant un peu plus de la vision de concertistes ou d’improvisateurs que nous avions pour nous concentrer sur l’écriture. 

Cela nous a amené très naturellement à solliciter des metteur·euses en scène dont nous aimions le travail, et qui seraient assez joueurs pour se projeter dans le fait de mettre en scène un orchestre qui bouge et qui parle.  

Ainsi, Doriane Moretus (Cie Adhok) nous rejoint pour la création d’Auguste Fantasy en 2014, Patrick Dordoigne en 2017 pour Plus Verte Ailleurs, Doriane Moretus de nouveau pour Ne Rentrez Pas Chez Vous en 2019, et Prisca Villa et Lluis Petit (Cie Kamchàtka)  pour 95% MORTEL en 2025.

Toutes ces collaborations et co-mises en scènes ont beaucoup contribué à notre progression et à notre vitalité artistique, du fait de confronter nos envies formelles et esthétiques à des visions aiguisées, et en déléguant sinon partageant une partie du choix artistique. 

Espace public et Démarche Artistique

Écrire pour la rue, c’est jouer avec le réel : la pluie, les voitures, les passants, les imprévus. C’est travailler avec ce qui est là, pas contre. La Compagnie du Coin choisit la rue pour sa vitalité, sa liberté d’accès, sa proximité avec les gens. Raconter dehors, c’est écrire avec les lieux, les sons, les regards, et faire du quotidien un espace de rencontre, de poésie et de citoyenneté partagée.

Si on veut il peut avoir celui là pour la musique, toujours en rempla de la pavasse DRAC, 700 caractères : 

Nous venons du souffle et de la voix, des musiques du monde et des harmonies républicaines, du jazz et du free jazz, des fanfares, du punk et du cinéma. Notre héritage est multiple : de Bach à Fela, de Zappa à Beyoncé, de Morricone à Midnite. La Cie du Coin compose avec tout cela, collectivement, pour la rue, pour des lieux. Nous cherchons le son juste, celui du groupe : un souffle commun, mouvant, vivant, qui fait du dehors un espace musical et humain.

un collectif soutenu

La compagnie du Coin a de nombreux partenaires de diffusion : environ une quarantaine de dates par an.
Nous co-gérons le 37e Parallèle avec 9 autres compagnies. Sans cet outil, nous ne pourrions travailler : nous y avons des bureaux, un local de répétition et des salles disponibles pour nos résidences.

La compagnie du Coin est conventionnée avec la région Centre-Val de Loire et bénéficie régulièrement des aides aux projets de la DRAC Centre-Val de Loire. La compagnie est également subventionnée par le département d'Indre-et-Loire et la ville de Tours.

les membres
Padulux
Batterie
Fabienne
Trompette, Acrobatie
Fafa
Admin, Prod
Stéphane
Batterie - Composition
Nadège
Flûtes
Jean-Jovial
Basse, Chant
Christian
Trombone, arts sonores et radiophoniques.
Bouarus
Saxophones - Flûtes - Machines
alextase
Batterie
Gonzague
Saxophones
Angelo Schillacci
Flûtes, Saxophones
Justin
Euphonium, Comédien
Jacky
Trompette, chant, comédien/clown.
Thor
Banjo
Willy Blondin
Saxophones
Le 37e parallèle
Quel est ce lieu ?

Le 37e Parallèle sort de terre en 2012, mais son inauguration ne se fera qu'en 2014. Il comprend dix structures à l'organisation non hiérarchisée et collégiale.

Ce lieu a pour vocation de favoriser la création artistique tous azimuts, la mutualisation et les échanges, d’encourager les initiatives collectives, de soutenir le croisement des pratiques professionnelles en son lieu et de contribuer à l’émergence et au développement de compagnies. Il héberge de façon permanente des structures et des individus, œuvrant à la création, à la transmission, à la production de spectacles et de projets culturels.

Pour cela le lieu offre deux grandes salles de travail, dix labos de répétition, une grande halle pouvant accueillir des grandes structures, un atelier de fabrication, une costumerie, un studio d’enregistrement et une cour pour accueillir chapiteau et caravanes.

> VOIR LE SITE DU 37eme PARALLÈLE

la tannière des coins

Le 37ème parallèle, c’est notre maison, là où on a posé nos valises en 2014. On y répète toute l’année parce qu’on a un local rien que pour nous et comme on y a aussi nos bureaux, c’est de là qu’on gère la compagnie au quotidien. Ce lieu est magique parce qu'au-delà de nos coins “privatifs”,  il regorge d’autres espaces, des grands et des plus petits, partagés ceux-ci, dedans et dehors, très adaptés à nos besoins. 

Ce grand lieu héberge d’autres compagnies du 37, on est dix et le fonctionnement est collectif. C’est pour cela qu’on l’appelle : la fabuleuse manufacture de spectacles vivants.
Comme c’est très grand, on accueille toute l’année plein de compagnies en résidence et de ce fait, c’est un lieu de rencontres très ouvert et généreux où les pratiques se croisent : théâtre, musique, cirque, danse, arts de la rue…

Pour le bon fonctionnement de ce grand projet, trois coordinateurs œuvrent tous les jours. Leur travail est indispensable car la culture et le spectacle vivant sont essentiels.

Nos amis

Cie ADHOK

Adhok c’est une compagnie de théâtre de rue, c’est aussi Patrick et Doriane qu'on appelle Dodo.

Et eux, on les aime beaucoup et on commence à bien les connaître, parce qu’on a fait trois spectacles ensemble.

Doriane est arrivée un beau matin de l’année 2012 pour travailler avec nous sur la mise en scène de « Auguste Fantasy » le spectacle avec le cadre de 5 mètres par 3 fait par Yanosh.

Elle nous a appris à nous ranger proprement et en silence, à prendre bien soin de nos costumes, à traduire des textes en anglais pour jouer en Allemagne, à fabriquer des images fortes à douze, à placer un public de 500 personnes.

Patrick, lui, il est venu fabriquer « Plus Verte Ailleurs » une petite bulle de poésie en rue avec un orchestre qui joue et qui parle. Et il nous appris encore plein de choses et notamment que le soleil, il tourne autour de la terre et qu’il n’est donc pas au même endroit à 17h qu’à 10 h du matin. Ce qui fait que l’endroit que tu as prévu pour jouer ton spectacle, il est naze parce que le public il a le soleil en pleine face.  Merci pour ça, on oubliera pas Patrick, c’est très très promis.

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Yanosh Hrdy

Yanosh, c’est un gars que c’est grâce à lui qu'on s’est pas encore fracassé le crâne dans un spectacle.

Il nous fabrique des décors en vrai, en grand,  avec des barres métalliques partout, de la soudure, parce que Yanosh, lui, si tu vas dans son atelier, y’a que des arbres à souder, des arcs électriques, des perces de douze et des casques à soudure pour pas que tu te vrilles les yeux quand il se sert de l’arbre à soudure, justement.
Pour nous, il a fabriqué un cadre en or de 5 mètres par 3, des fauteuils roulants qui portent des batteries ( l’instrument, hein pas le truc qui va dans les ouatures), des échelles chelou que tu crois que c’est un siège et en fait c’est une échelle, que tu crois qu’elle est petite et en fait elle fait 3m50, tout ça……

Et pis Yanosh, quand on construit pas un décor, bah on sait qu’il est là, pas loin, mais on a pas le temps de se voir, alors on attend avec impatience une fête de printemps pour boire un rosé frais.

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Jazz à Tours

Jazz à Tours, ou 'Jazzat", et bien c’est une école de jazz qui, comme son nom l’indique, se trouve à Tours. Et de fait, c’est l’endroit où bon nombre d’entre nous se sont rencontrés.

On y est presque tous passés, certains comme objecteurs de conscience dans les années 70 et les autres comme élèves, puis professeurs, car il s’agit d’avancer dans la vie. On y a passé du temps. On a aimé les cours, les profs. On a critiqué les cours, les profs. On a stressé pour nos examens, croisé un paquet de personnes géniales, qui sont des collègues ou des amis aujourd’hui, parfois les deux.

On continue à voir de jeunes musiciens qui vivent la même chose 10 ans plus tard. Funny. Sauf qu’ils sont bien meilleurs que nous, souvent, il faut le reconnaître.
Jazzat nous a soutenu,  et on continue en tant que Cie du siècle dernier, à aller y chercher des jeunes qui n’en veulent, brillants et joyeux.

La cie du Coin à ceci de commun avec Jazz à Tours, elle sert aussi parfois d'école pour des gens qui viennent, passent, restent quelques années, puis s’en vont et reviennent parfois.

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Théâtre de Vaugarni

Serge Rigolet, lui c’est un un ami, mais c’est aussi un papa, un sponsor, un appui, une barre transversale,  une scie sauteuse, un tailleur de pierre,  une ferme pédagogique, un théâtre de verdure, uner retraite aux flambeaux, une lueur amusée dans le coin de l’oeil qui ne s’éteint jamais.

Serge tient la Grange Théâtre de Vaugarni.  C’est dans le 37 chez nous, pas loin.

Mais d’abord il est accordéoniste, et après avoir fait 4 fois le tour du monde avec ses spectacles, il décide que ça va bien les conneries, et qu’il aimerait bien monter un lieu pour en accueillir pleins, des spectacles. Alors il chope cet endroit magique, Vaugarni.  «  Beau potentiel » , disent les agents immobiliers. Et de retaper une grange, puis deux. À 75 ans, il aura certainement fabriqué sa troisième salle de spectacle.

Tous les spectacles de la Cie du Coin sont passés à Vaugarni, dans tous les états. Au début ou a la fin, à L’endroit ou à l’envers. Merci éternel, et surtout bisous.

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