Contrairement à Willy Blondin, dont nous parlâmes ici précédemment, Justin porte très mal son nom. Déjà parce qu'il a mal au genoux, ce qui n'a jamais aidé personne à porter quoique ce soit. Mais surtout parce qu'il n'est en aucun cas Justin. Il est, selon l'Encyclopedia Rochecorbonnae, tout juste 160 et quelques. Musicien on le sait (mais le sait-il?), comédien, auteur, clown, crieur, gueulard, archiviste, activiste, caviste, cuisinologue, poète, pompette, peintre, ambassadeur ambrassadeur embrassant tous corps, de métiers et autres, voilà autant de rôles qu'il endosse (parce qu'autant les genoux, c'est dur, autant le dos ça va) au sein de la Compagnie du Coin.

Justin (mais arrêtez, on vous dit qu'il est beaucoup plus!) a pour particularité d'avoir un coeur beaucoup plus gros que la moyenne, ce qui lui offre pour avantage d'avoir un grand nombre d'idées généreuses à partager avec ses camarades, mais pour inconvénient de lui repousser l'estomac dans les talons et les yeux vers les étoiles. Du coup, il a faim. De poésie, de jarret, de rencontres et de tout ce qui peut nourrir l'insatiable. C'est pour ça qu'il a grandement contribué à la création de raouts ouverts à tous, comme le Festival de Belle-île, le Carnaval de Rochecorbon, la Fête de Saint-Coin.

Si on le connaît Porte-bannière, portant haut et depuis toujours (1952? Ah non, ça c'est la création des premiers stages de poney manchots pour dentistes amateurs...) les couleurs de Saint-Coin, faudrait voir à pas oublier qu'il sait souffler dans un tuyau. Ok?

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